Journée Internationale de la Démocratie, 15 Septembre 2017
Comment pouvons-nous concevoir la démocratie de façon à ce qu’elle correspond mieux aux réalités de la République Démocratique du Congo ?
Écrit par Lucien KYANGA DUNIA, le Vice-président de la campagne de solidarité, Afrique du Sud, Kwazulu-Natal.
“La République Démocratique du Congo (RDC) est maintenant au sein de la dictature, parce que les dirigeants veulent s’accrocher au pouvoir“.
La démocratie est considérablement affaiblie plutôt que de défendre les droits et libertés de l’individu dans les pays africains. L’état de la démocratie en République démocratique du Congo est l’un des plus controversé et difficile question à laquelle est confronté le pays aujourd’hui.
République démocratique du Congo est de plus ou moins démocratique ?
La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple “selon Abraham Lincoln, la démocratie est donc un système politique, où le pouvoir est détenu par le peuple souverain.
Il est fondé sur des principes tels que l’établissement de la règle de droit, la participation civique et le respect des droits de l’homme. En Afrique, cependant, de nombreux États n’ont pas respecté les règles du pluralisme politique, les droits de l’homme ou des libertés fondamentales.
En règle générale, les pays qui affichent le label “démocratique” dans leur nom ne sont pas.
En commençant par la République démocratique du Congo a totalisé 20 ans depuis qu’il a accédé à la démocratie. La République démocratique du Congo (RDC) entre dans une situation critique depuis sa période démocratique, qui a commencé avec une nouvelle constitution en 2006.
En République démocratique du Congo, les défenseurs des droits de l’homme, les journalistes, les dirigeants de l’opposition sont arrêtés et tués de façon injuste par le gouvernement (par exemple : le corps de Floribert Chebeya a été retrouvé mort le 1 juin 2010), et font face à la persécution parce que le gouvernement ne veut pas être tenu pour responsable de la corruption. Bien que garanti par la constitution, les libertés d’expression (article 23 : Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit implique la liberté d’exprimer leurs opinions ou leurs convictions, notamment par la parole, d’imprimer et d’images, sous réserve de respect de la loi, pour l’ordre public et de la morale).
Le pays s’appelle un pays démocratique, mais le gouvernement continu à ne pas respecter les principes démocratiques qui sont inscrits dans une constitution dont la liberté d’expression et d’association, le droit de vivre…,
Le pays est caractérisé par l’instabilité politique, la torture, l’extorsion, l’intimidation, la violence sexuelle, l’injustice, l’oppression et l’utilisation d’enfants soldats. Une région devenue un abattoir, les populations sont massacrés, violés par les personnes non identifiées.
Le pays est champ de bataille entre les troupes gouvernementales et des groupes de populations.
Les populations réclament leur droit d’élections dont le gouvernement au pouvoir ne tient pas compte. Toute personne qui tente de se présenter et de parler clairement, que personne est persécuté.
La RD Congo est un pays immensément long dans les ressources naturelles. Une grande partie de ses ressources naturelles sont inconnues ou à peine exploité. Il a une grande réserve d’eau, terres fertiles et une grande quantité de ressources naturelles y compris les diamants, le sel, l’or, le fer, le cobalt, l’uranium, de cuivre, de bauxite, de l’argent, du pétrole,…
Pourquoi maintenant après la démocratisation de la R D Congo, le peuple congolais ne jouit pas pleinement de leurs ressources ?
Les Congolais sont victimes de leur richesse. Malheureusement, les gens de la R D Congo ne bénéficient pas de ces richesses. Son économie est handicapée par le conflit armé en cours et niveaux de corruption plus élevés au monde de croire de transparence International, qui pour 2011 a placé la R D Congo en 6ème place du pays le plus corrompu en Afrique. L’ordre mondial actuel est marqué par l’interaction des intérêts des grandes puissances qui, cherchant à préserver leurs intérêts, de promouvoir l’aggravation de la misère du peuple congolais.
Pillage impérialiste et la barbarie ont conduit des centaines de milliers de gens ordinaires à quitter le pays et devenir des demandeurs d’asile dans de nombreuses régions du monde et aussi en Afrique du Sud.
Les impérialistes sont exploités à partir de la ville de londrès (UK) et Wall Street (Washington) ; continuer d’armer et parrainer des groupes rebelles différents par leurs agents et les organisations non-gouvernementales dans les régions d’assurer un service continu de l’instabilité politique.
Pourquoi la République démocratique du Congo se coince dans un obscur terrain intermédiaire entre la démocratie et l’autoritarisme ?
Le régime en place est tenu pour responsable de la corruption, de la criminalité, la pauvreté et le chômage dans le pays, les causes de guerres civiles et de non jugement des personnes responsables de crimes commis par les mouvements de rébellions qui avaient commis les pertes de vies, et qui étaient dirigés par certains des membres de la majorité présidentielle (par exemple, , – Lambert Mende Omalanga : est le ministre des communications de la République démocratique du Congo, a été ministre de l’information de Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD)-rébellion Pro-Rwandais commis les crimes les plus graves dans le D R Congo. – Roger Lumbala : est un député en République démocratique du Congo, représentant de rassemblement de la démocratie congolaise et nationaliste. Il est un ancien chef rebelle qui a été soutenu par l’Ouganda au cours de la guerre civile congolaise 1998-2002 ; il a joué un rôle criminel de soutenir les rebelles M23. – Mbusa Nyamwisi : a été l’un des membres fondateurs du RCD, est soupçonné d’avoir détourné environ 10 millions de dollars (principalement en permettant l’exploitation des ressources naturelles de la région qu’il contrôlait les militaires, mais également l’exonération de taxes, etc.
– Alexis Tambwe Mwamba : ministre congolais de la justice et des droits de l’homme. Aujourd’hui, il est demandé par le Gouvernement belge pour un crime commis en R D Congo. – Olivier Kamitatu : l’ancien ministre de la planification au sein du gouvernement, il est fondateur de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC) allié au RCD-KML.
– Gabriel Amisi Kumba : connu sous le code ” Tango Four”, est l’un des généraux de la confiance du Président Joseph Kabila. Après près de deux ans de suspension pour présumer la vente d’armes à des groupes armés. Un homme d’affaires, il a été cité dans plusieurs rapports des Nations Unies sur l’exploitation illégale des minerais (or, étain…) par des hommes armés.
Il maintient aussi des milices dans le Sud-Kivu et le Maniema, à l’appui des FARDC.
– Laurent Nkunda : un officier rebelle Tusti. Il est accusé d’être responsable de nombreux crimes de guerre et crimes contre l’humanité (massacres, la torture et le viol). Aujourd’hui est sous la protection du Gouvernement rwandais. – …
Ce sont les raisons pour lesquelles nos dirigeants veulent s’accrocher au pouvoir parce qu’ils ne veulent pas être jugés par la cour pénale de la justice. Certains d’entre eux sont aujourd’hui désignés par le président congolais Joseph Kabila en tant que membres du gouvernement parlementaire et fait couvert et protégé par la nouvelle constitution adoptée le 18 février 2006, travailler avec la liberté dans le gouvernement quelles que soient les actes horribles qu’ils avaient conduit dans les rébellions jusqu’aujourd’hui.
Comment est-il possible que le gouvernement dirigé par les auteurs de crimes et qui veulent s’accrocher au pouvoir peut être à la tête de l’organisation des élections en R D Congo ?
Selon la Constitution, l’article 64 : Tous les Congolais ont le devoir de s’opposer à toute personne ou groupe de personnes qui s’emparent du pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution. Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction contre l’imprescriptible de la nation et de l’État. C’est puni conformément à la loi.
Le gouvernement des États-Unis, de la communauté internationale, l’Union européenne et l’Union africaine ont le devoir de jouer un rôle clé dans l’édification de la démocratie, l’état de droit, la paix et la transparence du pouvoir de transition dans le pays pour la démocratie sociale, la responsabilisation, la transparence, la bonne gouvernance, et socio-économiques de droits de l’homme. Mais pour y parvenir, le Président Joseph Kabila et son gouvernement ont besoin de recevoir un message fort pour avoir violé les droits des Congolais avant qu’il y a plus de sang.
Par Lucien KYANGA DUNIA
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