Source: Africa Flashes
DRC–Rwanda: Thérèse Kayikwamba defends peace, Nduhungirehe revives FDLR
28 June 2025
Thérèse Kayikwamba Wagner, ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo, a une fois de plus démontré ses qualités de diplomate chevronnée en défendant avec clarté et fermeté les intérêts de son pays lors des discussions récentes sur la sécurité dans la région des Grands Lacs. Son discours mesuré, mais percutant, a mis l’accent sur l’importance de la paix, de la stabilité et de la coopération régionale sincère pour mettre fin à des décennies de souffrance dans l’Est de la RDC.
Contrairement à son homologue rwandais Olivier Nduhungirehe, qui persiste à ressasser la rhétorique du FDLR comme justification des incursions militaires du Rwanda, Thérèse Kayikwamba a recentré le débat sur les causes profondes de l’instabilité : les ingérences étrangères, l’exploitation illégale des ressources congolaises et le non-respect de la souveraineté nationale. Elle a insisté sur le fait que la RDC souhaite la paix, mais une paix fondée sur la justice, la vérité et le respect mutuel.
Alors que Kigali continue d’instrumentaliser la question du FDLR pour justifier sa présence militaire sur le sol congolais, Kinshasa appelle à des solutions diplomatiques équilibrées. Thérèse Kayikwamba a démontré que le discours du Rwanda est en décalage avec les faits sur le terrain, où l’armée rwandaise est accusée d’appuyer les rebelles du M23 et de commettre des exactions contre les populations civiles.
Le ton ferme mais apaisant adopté par la ministre congolaise tranche avec la posture belliqueuse de Nduhungirehe. Son appel à un dialogue sincère entre États africains, loin des agendas cachés et des manœuvres dilatoires, a été salué par plusieurs partenaires internationaux. Elle incarne une nouvelle génération de diplomates africains, soucieux de défendre la souveraineté sans sombrer dans la confrontation inutile.
Thérèse Kayikwamba a également souligné que la paix durable passe par le développement de l’Est du Congo, la sécurisation des frontières, et la coopération économique entre les pays des Grands Lacs. Elle appelle les institutions régionales et internationales à jouer un rôle constructif en soutenant les efforts congolais pour restaurer la stabilité dans la région.
En somme, ce nouvel échange diplomatique met en lumière deux visions opposées de la gestion des tensions régionales : une approche responsable, portée par la RDC, tournée vers la paix et le dialogue, et une autre, incarnée par le Rwanda, fondée sur la peur, la méfiance et l’invocation constante de menaces sécuritaires. Le monde entier observe, et le choix entre guerre et paix n’a jamais été aussi clair.